Les assemblages
Hormis les croisements de chevrons et de pannes, on utilise en général pour la charpente les assemblages suivants : tenons-mortaises, assemblages des chevrons sur faîtière délardée ou non, et de plus en plus, les pièces d’ancrage métalliques (sabots, feuillards et étriers qui existent pour toutes les sections de bois).
Assemblage par coupe (en sifflet ou entaille)
Consulter l’article Les types d’assemblages pour voir d’autre méthodes de sifflage.
Consulter l’article Réaliser une encoche pour la mise en œuvre.
Les moisements
Les moisements sont des opérations d’usinage destinées à maintenir des éléments dans une position prédéfinie ou à renforcer des assemblages boulonnés ou cloués. Ils peuvent être simples ou doubles, selon qu’un seul élément ou tous les éléments sont moisés. La profondeur minimale doit être de 1,2 cm. Consulter l’article L’assemblage d’une ferme à entrait moisé pour approfondir.
Autres assemblages
Les assemblages décrits ci-dessus sont parmi les plus couramment utilisés en charpente traditionnelle. Ils assurent un bon positionnement de deux pièces l’une par rapport à l’autre, mais présentent des performances mécaniques relativement faibles. Le tenon a généralement une épaisseur de 3 cm et une longueur de 7 cm. Quant à la mortaise, elle a une profondeur de 8 cm. On utilise généralement ce type d’assemblage pour les liens contrefiches et têtes d’arbalétriers… Une cheville en bois dur assure un bon contact entre les éléments (ou des vis ou des clous). Consulter l’article Réaliser un assemblage tenon-mortaise et l’article Réaliser un assemblage tenon-mortaise oblique pour approfondir.
Les assemblages par embrèvement sont utilisés pour reprendre des efforts importants, ce qui les rend souvent complémentaires des assemblages par tenons et mortaises. Cependant, ils présentent l’inconvénient de ne pouvoir supporter que des efforts de compression, réduisant ainsi les sections, là où l’effort tranchant est souvent significatif.
Le maintien de l’embrèvement se réalise généralement en utilisant un boulon.
Les boulons sont généralement sollicités en flexion, alors que le bois est à la compression et au cisaillement. Les boulons et les tiges filetées sont montés avec des rondelles ou des plaquettes pour réduire l’écrasement du bois. Comme les clous, ils doivent être protégés contre la corrosion. Il est recommandé d’utiliser au moins 2 boulons par assemblage afin de réduire la concentration des efforts au voisinage du boulon. Le diamètre fréquent des boulons est de 18mm. La longueur va jusqu’à 40 cm pour les boulons et plus pour les tiges filetées. La mise en œuvre de crampons entre les pièces de bois assemblées par boulon permet d’augmenter la rigidité de l’assemblage.
Les clous sont conçus pour l’assemblage de pièces de bois dont l’épaisseur ne dépasse pas 75 mm. Ils sont soumis à la fois à l’arrachement et au cisaillement. La résistance à l’arrachement ne dépasse jamais 50 % de la résistance au cisaillement.
Le double cisaillage représente la condition idéale pour l’utilisation des clous. Il se rapporte à l’assemblage de trois éléments entre eux, et on préfère généralement utiliser des clous torsadés. Attention à l’oxydation des clous en atmosphère corrosive : la ga[...]
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- *Assemblage par coupe (en sifflet ou entaille)
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